TOC et sophrologie à Lyon : comprendre et apaiser le trouble obsessionnel compulsif

Publié le 19 septembre 2025 à 13:14
Personne souffrant de TOC accueillie en séance de sophrologie à Lyon

Partie 1 – Mieux comprendre les TOC : un trouble anxieux méconnu

 

TOC : quand l’anxiété prend la forme d’obsessions et de compulsions

 

Les troubles obsessionnels compulsifs, communément appelé TOC, font partie des troubles anxieux les plus rependus… mais paradoxalement difficilement compréhensif par les autres .

Derrière ce terme parfois banalisé – “Je suis un toqué, j’aime quand tout est rangé” – se cache en réalité une vraie souffrance psychique, souvent invisible, qui peut profondément impacter la vie d’une personne. Un TOC se manifeste par des obsessions (pensées intrusives, récurrentes, souvent angoissantes) associées à des compulsions (gestes, comportements ou rituels mentaux que la personne se sent obligée de faire pour réduire son anxiété). Ces rituels peuvent prendre énormément de place au quotidien, parfois plusieurs heures par jour.

 

Il existe de nombreuses formes de TOC :

 

  • Le TOC de vérification (vérifier 10 fois si la porte est fermée, si le gaz est éteint, etc.)
  • Le TOC de contamination (lavage excessif des mains, désinfection, peur des microbes)
  • Les TOC mentaux (ruminations incessantes, prières intérieures, comptage mental)
  • Les TOC d’ordre ou de symétrie
  • Le TOC de répétition, ou encore ceux liés à des peurs “taboues” (pensées agressives, sexuelles, religieuses, etc.)

 

Contrairement aux idées reçues, les personnes qui en souffrent n’adhèrent pas à ces pensées ou comportements : elles les subissent. Elles ont conscience de leur caractère irrationnel, mais ne parviennent pas à s’en libérer sans accompagnement. En tant que sophrologue à Lyon spécialisée dans les troubles anxieux, j’accompagne régulièrement des adultes et jeunes adultes confrontés à ces mécanismes intérieurs complexes et épuisants.

 

Des degrés d’intensité très variables selon les personnes

 

Le TOC n’est pas toujours visible. Certaines personnes réussissent à “gérer” leurs rituels sans que leur entourage ne s’en rende compte, tandis que d’autres se trouvent progressivement bloquées dans leur vie quotidienne. L’intensité des TOC peut évoluer selon les périodes de vie, le niveau de stress, ou des événements déclencheurs comme une naissance, une séparation, un deuil, ou même une simple charge de travail accrue.

 

Les TOC peuvent ainsi être :

 

  • Modérés, mais quand même bien présents dans le quotidien, ils génèrent une fatigue persistante dans le quotidien. 
  • Sévères, avec des rituels très envahissants, au point de retarder chaque départ de chez soi ou d’empêcher certaines actions du quotidien.
  • Incapacitants, lorsque la personne n’arrive plus à sortir, travailler ou vivre de manière autonome sans ses rituels.

 

Dans certains cas, les TOC sont associés à d’autres troubles anxieux, comme les attaques de panique, la phobie sociale ou des états dépressifs. D’où l’importance d’un accompagnement global et personnalisé.

 

Ce qu’il se passe dans le cerveau et le corps avec un TOC

 

Le TOC n’est pas qu’un trouble “psychologique”. Il implique aussi des dysfonctionnements neurobiologiques.

Les recherches en neurosciences ont mis en lumière plusieurs anomalies dans certaines zones du cerveau impliquées dans la régulation des émotions, la prise de décision et le contrôle des impulsions.

Notamment :

  • Le cortex préfrontal, qui génère les alertes liées au danger
  • Les ganglions de la base, responsables du filtrage des comportements automatiques
  • Le thalamus, qui traite les signaux sensoriels. 

 

Chez une personne souffrant de TOC, ces circuits sont hyperactifs, comme si le cerveau sonnait l’alerte de façon répétée, sans raison valable. Résultat : une boucle obsessionnelle se met en place, difficile à interrompre sans aide.

Sur le plan chimique, on observe souvent un déséquilibre de la sérotonine, un neurotransmetteur impliqué dans la régulation de l’humeur et de l’anxiété. C’est ce qui explique pourquoi certains traitements médicamenteux peuvent être proposés par des psychiatres en complément d’un accompagnement psychothérapeutique ou sophrologique.

Physiologiquement, le corps réagit comme s’il faisait face à un danger réel : le système nerveux sympathique s’active, le rythme cardiaque augmente, les muscles se tendent, la respiration devient plus rapide et superficielle, et le cortisol (l’hormone du stress) est produit en excès. C’est un état d’alerte quasi permanent.

Avec le temps, cette suractivation mène à un épuisement global : fatigue, troubles du sommeil, troubles digestifs, irritabilité, voire douleurs corporelles chroniques.

C’est précisément à ce niveau que la sophrologie peut agir en profondeur, en aidant la personne à reprendre contact avec son corps, à réduire l’alerte physiologique, et à retrouver une forme de calme intérieur.

 

Partie 2 – TOC : un trouble anxieux qui envahit tous les aspects de la vie

 

Les répercussions sur la vie personnelle et familiale

 

Vivre avec un TOC, ce n’est pas juste faire “un peu trop attention” à certains détails. C’est souvent vivre avec un sentiment de danger permanent, une peur de mal faire, ou l’angoisse constante de perdre le contrôle.

 

Dans le cadre personnel, cela peut se traduire par :

  • Des tensions familiales (les proches ne comprennent pas toujours les rituels ou les évitements)
  • Un isolement affectif ou relationnel (honte, repli sur soi, culpabilité)
  • Une fatigue chronique, liée au stress, à la vigilance permanente, au manque de sommeil

 

Certains patients me disent :

« Je passe plus de deux heures chaque soir à tout vérifier, je ne suis jamais vraiment disponible pour ma famille. »

« Mon conjoint est épuisé, il ne comprend pas pourquoi je ne peux pas juste ignorer cette pensée. »

Pour beaucoup, le TOC crée un écart douloureux entre ce qu’ils aimeraient vivre (sérénité, spontanéité, liberté) et ce qu’ils vivent réellement (contrôle, lutte intérieure, frustration).

 

Au travail : perfectionnisme, lenteur ou suradaptation

 

Les conséquences du TOC dans le monde professionnel sont souvent insidieuses mais bien réelles. Selon la nature du TOC, on peut observer :

  • Une lenteur d’exécution (besoin de tout relire, tout vérifier plusieurs fois)
  • Un perfectionnisme paralysant
  • Une grande difficulté à déléguer
  • Un besoin permanent de contrôle ou d’anticipation
  • Parfois, des arrêts de travail répétés en cas d’épuisement mental

 

Cela peut entraîner une perte de confiance en soi, un sentiment d’être “différent”, une angoisse d’être découvert ou jugé. Certaines personnes font tout pour masquer leurs rituels, au prix d’un épuisement émotionnel important. La sophrologie peut ici permettre de réduire la pression interne, de réintroduire de la souplesse mentale, et d’apprendre à vivre avec un peu plus de confiance, en acceptant l’imperfection.

 

L'impact du TOC sur la vie sociale

 

Certaines formes de TOC (notamment ceux liés à la peur de nuire, à des pensées agressives ou sexuelles intrusives) génèrent énormément de honte. Les personnes concernées n’osent pas en parler, même à leur entourage ou à un professionnel de santé.

 

Cela renforce :

  • Le sentiment d’isolement
  • La peur d’être jugé, voire rejeté
  • Une grande souffrance intérieure, souvent silencieuse

 

C’est pourquoi l’accompagnement doit toujours être non jugeant, rassurant, et respectueux du rythme de chacun. L’alliance thérapeutique est ici essentielle : en tant que sophrologue à Lyon, je travaille dans un cadre bienveillant, confidentiel, où chacun peut oser déposer ce qu’il vit, à son rythme.

 

Le besoin de contrôle pour se sécuriser...l'incapacité à lâcher prise

 

Ce qui revient souvent chez les personnes que j'accompagnent souffrants de troubles obsessionnels compulsifs, c'est le besoin intensif de contrôle. Contrôle de soi, du monde extérieur, des émotions, des pensées, du temps…

 

Derrière ce besoin de contrôle, la partie cachée de l'iceberg: la peur d'être qui je suis sincèrement, en respectant ses besoin, posant ses limites, renvoyant la peur du rejet, de l'image de soi, de ne pas être au niveau de ce que l'on attend de nous, de quelques choses de grave pouvant arriver... Le TOC est alors un moyen de se rattacher, de contrôler, et de se sentir en sécurité, de manière totalement involontaire et irrationnel. 

 

Or, ce contrôle est illusoire. Il épuise, il isole, il crée du mal-être. La sophrologie permet d’ouvrir une autre voie : celle d’un apaisement intérieur, sans renier sa vigilance, mais en l’adoucissant, en reprenant confiance dans ses ressentis plutôt que dans ses rituels.

 

Personne souffrant de TOC dans son quotidien en tension

Partie 3 – En quoi la sophrologie peut accompagner les personnes souffrant de TOC ?

 

Une méthode psycho-corporelle pour apaiser l’hypervigilance

 

La sophrologie est une pratique psycho-corporelle, un outil thérapeutique qui a pour objectif que réaligner les pensées, les émotions, et les sensations dans le corps . Pour les personnes souffrant de TOC, elle offre un espace rare : celui où l’on ne doit rien contrôler, où le corps peut redevenir un repère, et où la pensée peut se poser, sans peur ni jugement.

 

À travers des exercices simples de respiration, de relaxation dynamique et de visualisation positive, la personne apprend progressivement à : 

  • Sortir de l’état d’alerte permanent
  • Revenir dans l’instant présent, plutôt que dans l’anticipation ou le doute
  • Relâcher les tensions corporelles liées à l’anxiété chronique
  • Observer ses pensées sans y répondre automatiquement
  • Et surtout, retrouver un état de calme intérieur, parfois oublié depuis longtemps

 

En tant que sophrologue à Lyon, je propose des séances personnalisées où l’on travaille à la fois sur la régulation du stress, la conscience du corps, la respiration apaisante, et les ressources internes (confiance, ancrage, capacité à faire face).

 

S'exposer en douceur, dans un espace de calme et de sécurité

 

La sophrologie permet une forme d’exposition progressive, mais toujours dans un cadre sécure et bienveillant. Loin des protocoles brutaux ou des confrontations directes, il s’agit ici de :

  • S’exposer en imagination à des situations anxiogènes, tout en restant en état de calme
  • Ressentir qu’il est possible de vivre une situation sans déclencher le rituel
  • Renforcer la capacité à tolérer l’incertitude ou l’imperfection

 

Cette approche est particulièrement adaptée pour les personnes atteintes de TOC, qui ont souvent besoin :

  • D’être entendues dans leur fonctionnement, sans être brusquées
  • De retrouver du pouvoir d’agir, en douceur
  • De se reconnecter à leur ressenti corporel, trop souvent écrasé par les injonctions mentales

 

Avec des techniques ciblées, la sophrologie devient un espace d’expérimentation sécure, où le cerveau peut peu à peu intégrer d’autres façons d’être.

 

Un travail multidisciplinaire souvent nécessaire

 

ll est essentiel de rappeler que, selon la sévérité du TOC, la sophrologie ne remplace pas une prise en charge médicale ou psychologique, mais vient en complément.

Dans certains cas, un travail conjoint avec :

  • un psychiatre (pour une évaluation clinique ou un traitement médicamenteux adapté)
  • un psychologue TCC (thérapies comportementales et cognitives, souvent très efficaces sur les TOC)
  • ou encore un médecin généraliste de confiance …
  • la mise en relation avec AFTOC, Association Française des personnes souffrants de TOC

est indispensable.

 

Au sein de mon activité à Lyon, je collabore avec plusieurs professionnels de santé lorsque c’est nécessaire. Cette coordination permet à la personne de se sentir entourée, comprise, et soutenue à tous les niveaux. La sophrologie intervient alors comme un allié précieux : elle aide à traverser les hauts et les bas, à mieux vivre les périodes de crise, à consolider les avancées.

 

Un exemple de cas accompagné à Lyon : l’histoire de Léa

 

Léa 32 ans, est venue me consulter dans mon cabinet de sophrologie à Lyon dans une période de grande vulnérabilité.

 

Depuis l’enfance, Léa présentait un terrain anxieux. Déjà petite, l’ordre et la propreté étaient pour elle des repères essentiels. Un environnement bien rangé et nettoyé lui apportait un sentiment de sécurité, comme si le monde extérieur devenait plus maîtrisable. Ce besoin était également fortement valorisé par sa mère, elle-même anxieuse, qui transmettait – souvent sans le vouloir – que la propreté protégeait, rassurait, voire “évitait les catastrophes”.

 

À l’âge adulte, Léa a traversé un choc émotionnel majeur : la perte brutale d’un proche, suivie d’une période où elle a dû, malgré tout, tenir bon pour sa famille. Peu de temps après, tout s’est enchaîné : un déménagement précipité, un travail très exigeant, puis la naissance de ses deux enfants. La pression quotidienne, la fatigue, le besoin d’être une mère “à la hauteur”... Tous ces éléments ont créé un terrain propice à une explosion silencieuse.

 

Les rituels ont commencé le soir, en rentrant du travail : se laver les mains, longuement, méthodiquement. Cela devenait un moment de relâchement, presque un sas de décompression. Mais peu à peu, ces gestes ont pris plus de place. Léa a commencé à se laver les mains plusieurs fois de suite, jusqu’à ressentir du soulagement. Puis l’envie revenait, plus forte, plus intrusive.

 

Elle comprenait que ses compulsions étaient irrationnelles, mais ne pouvait s’en empêcher. Un mental très fort, combatif, luttait contre une angoisse sourde, profondément enracinée. Son corps, lui, s’épuisait. Jusqu’au jour où tout s’est arrêté. Plus d’énergie. Léa restait couchée, incapable de se lever. Une fatigue immense, émotionnelle et physique, comme si son système entier avait dit “stop”.

 

C’est à ce moment qu’un long processus de reconstruction a commencé. Léa a été accompagnée par un psychiatre, un psychopraticien en CMP, et s’est tournée vers la sophrologie pour l’aider à retrouver un lien apaisé à son corps et à ses émotions.

 

Les premières séances ont permis de ressentir de nouveau son corps sans panique, de poser sa respiration pour traverser les vagues d’angoisse, et de regagner un peu d’espace intérieur. Pas à pas, Léa a appris à ne plus avoir honte de son histoire, à reconnaître que ses mécanismes – bien qu’irrationnels – étaient une tentative de protection.

 

Aujourd’hui, elle avance, plus ancrée, plus consciente, avec toujours une vigilance, mais aussi de la patience, de la persévérance… et beaucoup d’amour pour elle-même.

 

“J’ai appris à ne plus avoir peur de moi. La sophrologie m’a permis de retrouver un calme que je ne pensais plus possible. C’est un chemin lent, mais je le marche à mon rythme.”

 

Cette histoire n’est qu’un exemple, mais elle reflète ce que vivent de nombreuses personnes atteintes de TOC : un déséquilibre profond, souvent enraciné dans l’histoire, et un besoin immense de se réconcilier avec soi-même.

 

Cabinet de sophrologie à Lyon 2 Cordeliers spécialisé en troubles anxieux et TOC

Partie 3 - Cheminement, acceptation et ressources intérieures , le travaille en sophrologie sur la durée

 

Lorsque l’on souffre d’un trouble obsessionnel compulsif, il est fréquent de vouloir “s’en débarrasser” vite, comme si l’on pouvait faire taire le mental par la simple force de volonté. Mais le chemin vers un mieux-être n’est ni linéaire ni rapide. Il s’agit plutôt d’un processus intérieur, une transformation progressive qui passe par l’acceptation, la compréhension de son propre fonctionnement, et l’apprentissage de nouveaux repères.

 

Prendre conscience de ses mécanismes, sans se juger

 

La sophrologie aide à mettre en lumière, en douceur, les mécanismes à l’œuvre dans les TOC : les pensées intrusives, l’angoisse qui monte, le besoin urgent de contrôler, et les rituels qui viennent apaiser (momentanément) cette tension.

 

Loin de chercher à tout “enlever”, le travail sophrologique commence souvent par reconnaître ce qui se passe en soi, avec lucidité mais sans jugement. Le mental est invité à s’apaiser, non pas en luttant contre lui, mais en créant un espace de calme intérieur.

 

Revenir au corps, comme ancrage de sécurité

 

L’un des piliers du travail sophrologique chez les personnes vivant avec un TOC, c’est le retour au corps. Un corps souvent mis à distance, ignoré, ou malmené. Grâce aux techniques de respiration, de détente musculaire, et de visualisation positive, la personne apprend à habiter de nouveau son corps, à en faire un lieu de ressourcement, plutôt que d’alerte.

 

La théorie et les exercices de respiration, l'évacuation des tensions du corps et de l'esprit pour se relâcher, les ancrages corporels répétés créent peu à peu un état de sécurité à l'intérieur de soi, que la personne peut mobiliser en dehors des séances, face aux pics d’angoisse.

 

L’exposition progressive, dans un cadre sécurisé

 

La sophrologie peut aussi soutenir les personnes engagées dans un travail d’exposition progressive, souvent conseillé dans les approches cognitivo-comportementales. Grâce à l’état de modifiée de conscience dans lequel je vous emmène, il devient possible d’imaginer (dans un premier temps) des situations  inconfortables tout en restant apaisé, stable, en sécurité et confiance. 

 

Cette désensibilisation douce permet au système nerveux de ne plus réagir en état d’alerte face à certaines situations. La personne reprend la main, lentement mais sûrement, sur ce qui semblait incontrôlable.

 

Patience, confiance et constance

 

Ce travail demande du temps, parfois plusieurs mois, voire plus. Mais il s’inscrit dans une logique de réalignement profond. Il ne s’agit pas simplement de “supprimer des symptômes”, mais de reconstruire une relation plus paisible à soi-même, d’accepter les parts de soi qui ont eu besoin de contrôle, de protection, de rituels, à un moment de la vie.

 

La sophrologie vient alors nourrir la confiance en soi, renforcer l’estime, et accompagner le processus d’acceptation, souvent douloureux mais fondateur. En cela, elle devient un allié précieux dans une prise en charge globale, où chaque professionnel a sa place.

 

Partie 4 - Accompagnement par une sophrologue à Lyon: espace d'écoute et de soutien

 

Lorsque l'on souffre d'un Trouble Obsessionnel Compulsif on se sent souvent isolé, honteux, incompris. À Lyon, comme ailleurs, beaucoup de personnes vivent avec ce trouble sans toujours oser en parler, ni savoir vers qui se tourner. Or, le premier pas vers la guérison, c’est souvent celui de demander de l’aide, dans un espace où l’on se sent en confiance, respecté, écouté.

 

Une approche pluridisciplinaire : psychiatre, psychothérapeute, sophrologue

 

Avant d'avancer sur le sujet il est fondamental de noter que la sophrologie ne remplace en aucun cas un accompagnement médical, psychologique, et d'autant plus que le TOC est sévère. 

 

Dans la majorité des cas, l’accompagnement le plus efficace repose sur une approche pluridisciplinaire :

  • un psychiatre pour l’évaluation, les traitements médicamenteux si nécessaires,
  • un psychopraticien ou psychologue pour travailler en profondeur sur les causes,
  • un sophrologue pour soutenir la personne dans son quotidien, renforcer ses ressources internes, et l’aider à retrouver de la stabilité émotionnelle.

 

Ce travail d’équipe permet à chacun de trouver sa place dans la reconstruction de l’équilibre intérieur. En tant que sophrologue à Lyon, je suis régulièrement amenée à collaborer avec des psychiatres, CMP ou psychothérapeutes, afin d’assurer un accompagnement cohérent et respectueux du rythme de la personne.

 

Un accompagnement bienveillant, sans jugement

 

Dans mes cabinets à Lyon 2 (quartier Cordeliers, au Centre Via Sana) et à Villeurbanne Gratte-Ciel, j’accueille des adultes et des jeunes adultes touchés par des TOC, souvent accompagnés d’anxiété généralisée, d’un besoin de contrôle fort, ou d’un perfectionnisme douloureux.

Mon approche est basée sur l’écoute active, la progressivité et la confiance. Aucune injonction à “lâcher prise” trop vite, aucun regard jugeant sur les rituels ou les symptômes. Chacun avance à son rythme, en lien avec ses capacités du moment.

Nous travaillons ensemble sur :

  • la gestion de l’angoisse,
  • la détente du corps et du mental,
  • l’acceptation des émotions,
  • la réduction progressive des compulsions,
  • le renforcement de l’estime de soi.

 

Vous n’êtes pas seul·e

 

Si les mots de cet article vous ont parlé, et que vous vous reconnaissez dedans, sachez que vous êtes loin d'être seul. Il est possible d’aller mieux. Même si le chemin semble long, même si les rechutes vous découragent, des ressources existent. En complément de votre suivi médical, la sophrologie est un outil puissant pouvant vous reconnecter à vos ressources pour vous apporter sécurité, et apaisement, en calmant petit à petit à diminuer vos compulsions, en calmant vos pensées et vos émotions. 

 

Je vous reçois dans mes deux cabinets :

  • À Lyon 2, quartier Cordeliers, au sein du Centre pluridisciplinaire Via Sana, facilement accessible par métro.
  • À Villeurbanne Gratte-Ciel, dans un cabinet chaleureux, proche du métro A, desservi par plusieurs bus, et à quelques minutes de Bron, Vaulx-en-Velin, Décines, Meyzieu ou Saint-Priest.

 

Mains tendues représentants la complémentarité des soignants pour soutenir une personne atteinte d'un TOC

Trouble obsessionnel compulsif : un chemin vers soi, soutenu par la sophrologie à Lyon

 

Le trouble obsessionnel compulsif n’est pas un simple “besoin de tout contrôler” ou une “maniaquerie exagérée”. C’est un trouble anxieux profond, parfois invisible de l’extérieur, mais particulièrement douloureux à vivre au quotidien. Il épuise le mental, isole émotionnellement, et génère souvent un sentiment de honte difficile à exprimer.

 

À Lyon, en tant que sophrologue spécialisée dans l’accompagnement des troubles anxieux, j’accueille régulièrement des personnes vivant avec des TOC. Mon rôle n’est pas de juger, ni de forcer à changer trop vite, mais d’offrir un cadre de sécurité, où l’on peut se poser, souffler, reprendre pied… et petit à petit, revenir à soi.

 

La sophrologie vous aide à :

  • rétablir un lien apaisé avec votre corps,
  • diminuer l’intensité des rituels sans violence intérieure,
  • retrouver de l’énergie mentale et physique,
  • renforcer vos ressources émotionnelles,
  • vous sentir capable d’avancer, à votre rythme.

 

Si vous vivez avec un TOC, ou si vous vous sentez dépassé·e par l’anxiété, vous n’avez pas à rester seul·e. Un accompagnement est possible. Ensemble, nous pouvons construire un chemin vers plus de sérénité, d’équilibre et de liberté intérieure.

 

📍 Je vous reçois dans mes cabinets de sophrologie à Lyon 2 Cordeliers et à Villeurbanne Gratte-Ciel, pour des séances individuelles adaptées à vos besoins.

Vous pouvez me contacter pour poser vos questions, prendre rendez-vous, échanger sur votre problématique.

➡️ Via mon agenda en ligne sur Crenolibre

➡️ par téléphone au 07.75.72.22.62 ou par mail à celine.lamour.sophro@gmail.com

 

La sophrologie peut-elle soigner les TOC ?

La sophrologie ne “soigne” pas médicalement les TOC, mais elle peut jouer un rôle très complémentaire dans l’accompagnement thérapeutique.

En tant que sophrologue à Lyon, je propose des séances qui permettent de mieux comprendre les mécanismes du trouble, d’apaiser les tensions internes, de revenir dans le corps et de réduire peu à peu l’intensité des rituels.

Elle aide aussi à retrouver confiance, stabilité émotionnelle et à travailler sur le lâcher-prise, si essentiel dans les troubles obsessionnels compulsifs

Est-ce que les TOC se guérissent ?

Les TOC peuvent évoluer dans le bon sens avec un accompagnement adapté, mais ils ne disparaissent pas toujours totalement.

La guérison dépend de l’intensité du trouble, de son ancienneté, du contexte émotionnel et du travail thérapeutique engagé.

Beaucoup de personnes parviennent à réduire leurs compulsions, à retrouver une vie sociale, professionnelle et familiale plus sereine.

La sophrologie, intégrée à un suivi global (psychiatre, psychopraticien, etc.), est un outil puissant et précieux. 

Comment calmer les rituels du TOC ?

réduire les rituels demande souvent du temps. Ce qui vous emmène à moi vous a certainement demandé du temps, il en faudra pareil pour déconstruire, et revenir doucement au calme, avec bienveillance, douceur et sécurité. 

La sophrologie aide à :

  • Se reconnecter à ses sensations corporelles et non à ses pensées automatiques
  • Apprendre à respirer et relâcher les tensions dès que l’obsession monte
  • Préparer le mental à vivre sans rituel, en créant des zones de sécurité intérieure
  • Réduire progressivement les automatismes, dans un climat de calme et de confiance

C’est une approche douce, progressive, non intrusive, qui respecte le rythme de chacun.

Qui consulter à Lyon pour un TOC ?

À Lyon, plusieurs professionnels peuvent accompagner les troubles obsessionnels compulsifs :

  • Psychiatres pour un diagnostic et un traitement médicamenteux si nécessaire
  • Psychologues ou psychopraticiens spécialisés en thérapies comportementales ou d’approche intégrative
  • Sophrologues, comme moi, pour travailler en complément sur la gestion de l’anxiété, du stress, des émotions et du besoin de contrôle

Je vous reçois dans mes cabinets à Lyon 2 Cordeliers ou Villeurbanne Gratte-Ciel, dans un cadre pluridisciplinaire et bienveillant. N'hésitez pas à me contacter si vous ressentez le besoin d'être accompagné(e).

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